L’essor du private Equity immobilier

Le Private Equity immobilier déploie ses ailes. Longtemps réservé aux investisseurs professionnels, le capital-investissement s’est ouvert au grand public. Sur un marché de la pierre atone, les performances élevées et les stratégies d’arbitrage agiles et opportunistes permettent aux particuliers de profiter des meilleures opportunités du marché.

Longtemps réservé aux initiés, le Private Equity immobilier bénéficie d’une fenêtre de marché particulièrement favorable à son déploiement à plus grande échelle. Ces fonds d’investissement financent la promotion immobilière comme les opérations de marchands de biens (rénovation, transformation), ou encore, les projets de recyclage urbain.

« Le Private Equity va chercher, à l’intérieur d’un même fonds, toutes les stratégies immobilières permettant aux gestionnaires d’arbitrer sur les marchés les plus rentables », résume Céline AUSSENAC, responsable ingénierie et développement produits de Stellium Placement, Filiale de Finzzle groupe. Plus diversifiés que le Crowdfunding et complémentaires aux SCPI, les fonds de Private Equity (FCPR, FCPI, FPS) séduisent les investisseurs non averses aux risques (perte capital, illiquidités) en quête d’une performance élevée, jusqu’à 3 fois plus que les véhicules « classiques ».

A l’inverse, du Public Equity , le Private Equity consiste à souscrire dans des sociétés privées non cotées, sous la forme d’actions ou d’obligations.

Point de vue Finzzle groupe

Selon Céline AUSSENAC, le Private Equity « a la qualité d’offrir une option d’investissement qui intervient à différents niveaux d’une opération immobilière, très en amont, dès la promotion ou, plus tard, à l’étape de la construction ou de la réhabilitation, jusqu’à la commercialisation du bien…. avec les risques structurels et conjoncturels que chacune de ces étapes implique – qualité de la signature du projet, blocages juridiques co-règlementaires, fluctuations des prix de marché, etc. ».